Investir en « Location Meublée gérée » revient à acquérir un bien immobilier équipé de meubles afin de la mettre en location. Ce bien immobilier, intégré dans une résidence services sur un marché identifié (seniors, personnes âgées dépendantes, étudiants, tourisme, tourisme d’affaires…) vous offrira un confort de gestion puisque sa mise en location sera alors prise en charge par un professionnel dit « gestionnaire » ou « exploitant ». Autre grand avantage de cette solution, la neutralité fiscale des loyers perçus grâce à la notion d’amortissement comptable.
Ci-dessous les nombreux avantages de cette stratégie :
▪ L’acquisition d’un bien immobilier se réalise en général en pleine propriété. Mais il est possible de n’acquérir que la nue-propriété. Une autre personne physique ou morale achète l’usufruit pour une durée temporaire. L’investisseur achète uniquement la nue-propriété du bien à un prix nettement inférieur à celui de sa pleine propriété, aux alentours de 60 % de sa valeur. Cette décote est due à la non-perception des loyers pendant la durée du démembrement (de 15 à 20 ans généralement).
▪ En contrepartie, l’investisseur cède son droit d’usage à un usufruitier, qui le met en location pendant une durée temporaire (de 15 à 20 ans, durée du démembrement).
▪ À l’issue de cette période, le démembrement prend fin et l’investisseur devient plein propriétaire en retrouvant automatiquement tous ses droits sur son bien, sans frais supplémentaire. Il peut dès lors l’occuper, le louer, le vendre ou le donner.
▪ Lors d’un achat d’appartement éligible à la loi Pinel, vous obtiendrez, une réduction d’impôt de 12 % du prix du logement en contrepartie d’un engagement de location de six ans, 18 % si vous louez neuf ans et 21 % si vous louez douze ans.
Elle se détermine en fonction d’un plafond de prix de 5 500 €/m², la base de calcul ne pouvant pas dépasser 300 000 € par an.
▪ Pour l’achat d’un bien en Pinel Outre-Mer, la réduction d’impôt pourra aller jusqu’à 32 % du montant de l’investissement (au lieu de 21 % en métropole). Autre avantage non-négligeable, le plafonnement des niches fiscales est majoré à 18 000 € par an et par foyer fiscal (au lieu de 10 000 € en métropole).
▪ Le régime de Déficit Foncier est un mécanisme fiscal permettant à l’investisseur locatif de déduire le montant des travaux payés de ses revenus fonciers et de son revenu global jusqu’à 10 700€/an. Cet avantage fiscal est particulièrement efficace car il diminue fortement à la fois l’impôt sur les revenus fonciers et les contributions sociales (CSG, RDS, PS).
Cet avantage ne rentre pas dans le plafonnement des niches fiscales.
▪ La loi Malraux a été votée en 1962 pour renforcer la protection du Patrimoine historique français. La réhabilitation des immeubles concernés, confère aux propriétaires, une réduction fiscale jusqu’à 30 % du prix des travaux, en contrepartie d’une obligation de location pendant 9 ans.
Avantage fiscal également exclu du plafonnement des niches fiscales.
▪ Depuis 1913, la loi Monument Historique favorise la restauration des biens d’une grande valeur architecturale. Ce dispositif reste l’un des plus conseillé pour les contribuables fortement fiscalisés. En effet, le coût des travaux ainsi que les intérêts d’emprunt liés aux prêts peuvent être déductibles à 100 % des revenus d’imposition.
Ne rentre pas dans le plafond des niches fiscales.
Investir dans une SCPI (Société Civile de Placement Immobilier) est un mode de détention indirecte de patrimoine immobilier. La SCPI a pour but de collecter des fonds auprès d’investisseurs pour les investir dans un patrimoine immobilier qui sera ensuite loué. Lorsque le bien est loué, chacun des investisseurs perçoit alors régulièrement un revenu net correspondant à ses parts en SCPI. Autrement dit pas de soucis de gestion pour l’investisseur. Pour qualifier les SCPI, on parle aussi souvent de « pierre papier », puisque l’investisseur est propriétaire de titre et non pas directement d’immobilier.